L’origine remonte à 1924, date à laquelle Alexandre SINTUREL fait l’acquisition d’une boutique rue de la gare à Montmarault.
Son métier est ferblantier, car à l époque les objets usuels étaient fabriqués des mains de l’artisan (pot à traire, auges etc…) Les fourchettes et les cuillères se rétamaient, les casseroles se réparaient à l’étain ou avec des rivets ; la crème et le beurre étaient fabriqués à la ferme et la période des écrémeuses battaient son plein. Accessoirement, les installations d’eau dans les fermes, les pompes à main, à godets, puis électriques, les premières installations de chauffage central lui procurait un complément d’activités. Après la Seconde Guerre mondiale, Alexandre SINTUREL arrivait à l’âge de la retraite et pensait à vendre sa boutique et son fond d’artisan.
Georges Bertrand, dont les parents habitaient Montmarault, travaillait comme ajusteur mécanicien à l’usine Sagem de Montluçon. Albert Avignon, son beau-frère était artisan chauffagiste à Montmarault. Ils s’entendirent pour travailler en tandem.
Georges acheta en 1947 le fonds de commerce artisanal et la boutique de quincaillerie. Malheureusement Albert décéda peu après, à l’âge de 36 ans d’un diabète mal soigné.
Malgré ce drame, l’entreprise prospère. Avec l’apparition de l’automobile moderne, le rayon d’action peut s’agrandir d’une trentaine de kilomètres. Les réseaux d’eau potable se développent dans les villages, la salle de bains devient la règle dans chaque ménage. C’est le début des trente glorieuses, la France relève la tête et le travail croît.
Dans les années 50, les effets de la guerre s’atténuent. La population aspire à plus de confort. Apparaissent les cuisines modernes avec les appareils de cuisson intégrés.
C’est le travail du quincaillier qui vend aussi l’électroménager et du menuisier qui fabrique les éléments en bois laqué et une décennie après en formica.
Le niveau de vie augmentant, la population entre dans la société de consommation et le chauffage central se généralise.
En 1968, l’entreprise se divise en 2 activités :
- Les installations sanitaires que continuera Georges Bertrand jusqu’à sa retraite en 1978.
- Le secteur chauffage qui sera repris par son fils Louis.
Louis Bertrand, développera l’affaire en lui adjoignant d’autres activités de bâtiment; tels que l’électricité et le chauffage électrique.
Outre les particuliers, l’entreprise réalise en sous-traitance beaucoup de bâtiments importants dans le département et les limitrophes (gendarmeries, salles des fêtes ou polyvalentes, mairie, usines, locaux administratifs etc…).
À partir de 1974, le bâtiment subit la crise du 1er choc pétrolier, et il faut diversifier l’activité.
Le secteur de la piscine apparaît comme une évidence, car faisant appel à un tronçon commun plomberie chauffage et à la maçonnerie ou semi-maçonnerie pour le bassin.
La concurrence est faible ; 0 piscinier pour l’Allier, 3 pour le 63, 1 pour le 58, 0 pour la creuse et 1 pour le Cher ; soit une cinquantaine de pisciniers en France avec 80% en partie Sud, surtout situés sur la côte méditerranéenne.
Avec l’aide d’un ami maçon, les premières piscines se construisent avec succès.
Le Français étant bricoleur, beaucoup font leur bassin eux-mêmes et l’entreprise réalise l’équipement, ainsi que la pose du liner, nouvelles techniques venues des U.S.A, assurant à la fois l’étanchéité et le revêtement.
En 1980, apparaissent les premières piscines polyester.
Elles sont petites, mais conviennent bien en ville pour des propriétés où l’espace manque, également en terrasse d’immeubles.
Depuis leur taille et leur possibilité de transport et de grutage ont bien progressé et leur coût baissé. De ce fait, elles constituent actuellement 70% des ventes.
En 1985, l’entreprise individuelle fait place à s.a.r.l. BERTRAND.
Pierre BERTRAND fils de Louis devient en 2004, gérant de la Société, poste qu’il exerce à ce jour de 2012 se consacrant uniquement à l’activité Piscine.
C’est donc près de 90 années de continuité et d’évolution qui caractérisent notre Société, ce qui doit-être pour le client une garantie de sécurité et un gage de confiance.